Très tôt, j’ai été attiré par tout ce qui pouvait être un tant soit peu extraordinaire, merveilleux même. Comme un clin d’œil du destin, je suis né dans une grande famille où le passe-temps favori de nombre de mes cousins n’était (et c’est encore le cas aujourd’hui pour quelques uns) autre que le jeu de rôle. Je vais me limiter à une description très brève de cette activité ici car ce n’est pas le sujet et que d’autres traitent de ce sujet avec une rigueur que je n’aurai pas (La Taverne des Rôlistes, par exemple…).
En résumé le jeu de rôle se situe entre le théâtre d’improvisation et les jeux de cow-boys et indiens des enfants. Un des joueurs est le maître du jeu et raconte une histoire dans laquelle les autres joueurs vont faire évoluer leur personnage. Chaque joueur décrit les faits et gestes de son personnage en fonction des scènes décrites par le maître du jeu. C’est donc un jeu qui fait énormément appel à l’imagination, tout en apportant une dimension sociale très intéressante.
Le lien entre cette activité et mon goût pour le merveilleux réside dans la diversité des univers dans lesquels on peut faire jouer les personnages d’un jeu de rôle. La plupart du temps d’ailleurs, les personnages sortent de l’ordinaire, soit par leur nature (vampire, loup-garou, mage…), soit par leur statut dans l’univers de jeu (seigneur féodal dans les jeux de capes et épées, aventuriers en quête de trésor dans les donjons…). L’imaginaire est omniprésent et je me suis donc rapidement plongé à la suite de mes cousins dans de longues parties de jeu de rôle, à la recherche d’expérience, de magie, de rêve, d’évasion… Ce dernier mot reviendra plus tard à mon esprit avec une importance que je ne soupçonnais pas à l’époque.
Au-delà de la fantasy et de la science-fiction, c’est tout le domaine de l’imaginaire qui trouvait à mes yeux un intérêt formidable. Et les jeux de rôle, entre autres activités, ont apporté une autre dimension à l’écriture…
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